Le confessioni di un figlio del secolo By Alfred de Musset


Alfred de Musset å 6 Free read

Le esaltazioni e le delusioni, gli slanci e le malinconie: quello che si cela dietro le vicende narrate da Alfred de Musset è lo stato d’animo, anzi la malattia di un intero secolo, come l’autore stesso avverte nelle prime pagine del romanzo. È nella speranza di recare cura e conforto ai molti altri affetti dalla stessa malattia – l’assenza di ogni valore morale, l’incapacità di evitare che la libertà si deteriori e si trasformi in libertinaggio – che il giovane protagonista narra la storia degli ultimi tre anni della sua vita, durante i quali ha di volta in volta affidato la propria felicità a donne che lo hanno indifferentemente amato e ingannato, all’alcol e a ogni genere di dissipazione, e al desiderio di redenzione accompagnato dall’amara constatazione che i suoi mali sono gli stessi di tutta un’epoca. In questo che è unanimemente considerato il suo capolavoro, Alfred de Musset mostra tutta la sua capacità di abbinare l’eleganza classica del suo stile alla forza sentimentale del romanticismo di cui a ragione è considerato uno degli esponenti più significativi. E le confessioni che sotto le spoglie del protagonista rende a noi lettori, potrebbero benissimo essere quelle del giovane “figlio” di ogni secolo, compreso il nostro. “Ci sono certi amori nella vita che sconvolgono la testa, i sensi, lo spirito e il cuore; ce n’è tra tutti uno solo che non turba, che penetra, e quello non muore che con l’essere nel quale ha messo le radici”. Le confessioni di un figlio del secolo

une des plumes les plus belles, agréables, profondes et sensibles que j’ai pu lire. le personnage d’octave m’a sincèrement touchée ; son rapport au monde, presque ridicule tant il est original, nous confronte à nos propres malaises et incompréhensions en société. ses (nombreux) défauts le rendent très humain. et les passages sur la nature et la force de l’amour, un pur plaisir !!!
j’ai vraiment beaucoup aimé constater la reprise de l’histoire avec george sand, qui apparaît à la fois différente et similaire à la correspondance. les références au théâtre de l’auteur sont sublimes. il me semble que son œuvre atteint son entièreté avec ce seul roman, qui mêle fiction, autobiographie et intertextualité. très contente de l’avoir au programme 🥹 Italian عجب رمانی بود، دوستش داشتم. Italian Ô insensés qui vous croyez des hommes et osez raisonner de l'amour, l'avez-vous vu pour en parler? Non, vous l'avez senti. Vous avez échangé un regard avec un être inconnu qui passait, et tout à coup il s'est envolé de vous je ne sais quoi qui n'a pas de nom. Vous avez pris racine en terre, comme le grain caché dans l'herbe qui sent que la vie le soulève, et qu'il va devenir une moisson.

Alfred de Musset(1810-1857), est un poète français du début du dix-neuvième siècle. Dans la Confession d'un enfant du siècle, il relate dans une sorte de fiction qui colle au plus près de ses propres souvenirs, l'état d'esprit dans lequel il était, sa découverte de l'amour, et la relation passionnée qu'il eut avec l'écrivain Georges Sand(1804-1876), de 1833 à 1835. Elle même a écrit sa propre version des événements dans Elle et Lui.

Tout commence avec une fourchette qui roule sous une table: le jeune héros a dix-neuf ans, dine avec sa maîtresse et des amis, mais alors qu'il ramasse le couvert, il se rend compte que sa maitresse a le pied collé sur la jambe de son meilleur ami, et que ce dernier la presse au plus près du monde. Se redressant, il affecte le calme le plus absolu, puis fait choir son couteau un moment après, et observe à nouveau, alors qu'il retourne le chercher, le même manège. Il reste coi, mais de retour chez lui, rentre dans une rage folle, provoque son ami en duel, se fait déchirer le bras par une balle, et déclare finalement la guerre au genre féminin.

Il y a une pièce espagnole, connue de tout le monde, dans laquelle une statue de pierre vient dîner chez un débauché, envoyée par la justice céleste. Le débauché fait bonne contenance et s'efforce de paraître indifférent; mais la statue lui demande la main, et dès qu'il lui a donné, l'homme se sent pris d'un froid mortel et tombe en convulsions.Or, toutes les fois que, durant ma vie, il m'est arrivé d'avoir cru pendant longtemps avec confiance, soit à un ami, soit à une maîtresse, et de découvrir tout d'un coup que j'étais trompé, je ne puis rendre l'effet que cette découverte a produit sur moi qu'en le comparant à la poignée de main de la statue. C'est véritablement l'impression du marbre, comme si la réalité, dans toute sa mortelle froideur, me glaçait d'un baiser; c'est le toucher de l'homme de pierre. Hélas! l'affreux convive a frappé plus d'une fois à ma porte; plus d'une fois nous avons soupé ensemble.



Le reste de sa jeunesse consiste à fréquenter le milieu interlope des courtisanes. Il y gagne une soif de plaisir inextinguible, tout pendant que la pauvreté et la fausseté des relations qu'il entretient avec ces filles qu'il méprise travaillent à le dégouter de lui-même et des autres. Mais gardant une flamme idéale, il abhore le tranquille cynisme des libertins qu'il fréquente, et aspire à un idéal qu'il place dans l'écoute de lui-même, de ses sentiments, de l'amour, de la sincérité, et non dans le monde extérieur, la raison, la prudence et la politique. C'est avec ce système qu'il rencontre sa dulcinée, un peu plus agée que lui, qu'il ne va pas tarder à accabler d'assiduités.

Après avoir vaincu ses réticences, il ne tarde pas à se montrer à la fois charmant et d'une sensibilité exquise, mais aussi imbuvable et franchement atroce. L'empire qu'il veut avoir sur l'âme de celle qu'il aime est si total que la moindre petite ombre, la plus innocente, le fait rentrer dans un état de cynisme et de jalousie noire et cruel. Il voue au mensonge un haine totale, c'est un Alceste devenu fou. Ses passions tiennent les rênes de sa conduite, si bien que les retours sur lui même qu'il fait consistent à s'accuser et s'accabler devant sa maîtresse, qui ne tarde pas à maigrir à vue d’œil face à ce traitement de choc alternant sarcasmes et appels à la pitié. Et ils vivent un mélange de transports d'amours extraordinaires mêlé de fiel abominablement amer.



Musset, quoique férocement anticlérical, ne laisse pas d'être totalement dominé par l'idéologie religieuse: toutes ses images, tous ses sentiments, toutes ses métaphores sont inspirés par l'histoire sacrée qu'il transporte dans le monde de l'amour. De là ces manières de chercher un bonheur toujours mêlé de remords, de douleur et de mortification, de faire le mal puis de demander pardon pour le refaire après, cette exhalation des sentiments et l'authenticité de la voix intérieure sur la raison et les dictaments du réel. Le thème du double, c'est-à-dire de la mort, est également très présent. Si je voulais désigner la caricature du romantique, c'est sans hésiter lui que je choisirais.

J'ai été très impressionné par cet écrit brûlant de sublime et d'horreur. Ce n'est pas à proprement parler une lecture plaisante ni édifiante moralement, mais l'acuité avec laquelle Musset décrit les mouvements de l'âme, la beauté et l'élévation de ses images poétiques, la force poignante de sa sincérité de cette confession atroce fascinent l'attention du lecteur jusqu'à la dernière page. Il ouvre une fenêtre sur la vaste gamme de vibrations dont est capable de jouer le cœur humain.


Alfred de Musset par Gabriel Amable de La Foulhouze


Rolla Italian Un mes después (del parto), la encontramos en las Tullerías, en el baile, en la ópera; su hijo está en Chaillot, en Auxerre; su marido, en el lupanar. Diez jóvenes le hablan de amor, de afecto, de simpatía, de besos eternos, de todo lo que ella tiene en el corazón. Escoge a uno, lo estrecha entre sus brazos; él la deshonra, da media vuelta y se va a la Bolsa. Ahora ya está lanzada; llora una noche y se percata que las lagrimas enrojecen sus ojos. Escoge a otro que la consuele; de la pérdida de este segundo, otro la consuela; así hasta los treinta años, o más. Es entonces cuando, desengañada y gangrenada, no teniendo de humano ni siquiera el hastío, encuentra una tarde a un hermoso adolescente de cabello negro, su juventud, recuerda lo que ha sufrido, y, devolviéndole la lección, le enseña a no amar nunca.

Tal vez un día vuelva a escribir otra reseña porque estoy seguro que me quedaré muy corto, aunque es una obra que por ratos menos me decepcionó por otros me encantó.
El inicio es para mí deslumbrante y muy prometedor (demasiado diría yo). Empieza hablando de lo que tan bien tocó Stendhal en su Rojo y Negro los hijos que nacieron durante el imperio francés napoleónico que cuando llegaron a ser jóvenes casi adultos se encontraron con una Francia muy diferente que les imponía nuevas modas e incluso nuevas escalas de valores. El paralelismo con la parte primera de esta novela es sorprendentemente digamos una descripción concienzuda y hasta científica de lo que le sucede al joven Julián Sorel, esbozado más que todo en una novela realista. Eso me impresionó de Musset pues me dije que al fin veía un romántico que le daba tantas ganas a la descripción social y sobre todo psicológica pero de un punto de vista no aislado ni asceta sino en un contexto histórico social REAL. Bueno, eso se diluye con el pasar de las hojas y de hecho no lo culpo pues como romántico que es lo en boga en esa época era un análisis exhaustivo de la relación romántica casi desprovista de contexto, aunque Musset se parece en mucho a Benjamín Constant, creo que lo supera en muchos aspectos. Por lo menos los idilios no me parecieron tan insoportables.
Entonces el mal del siglo como fue llamado es abordado de forma inequívoca y no creo que haya otra mejor que en este libro. Posteriormente vemos las aventuras en las cuales el protagonista, cuyo nombre en la novela es Octave, se sumerge. Claro en realidad es el propio autor y el relato es en primera persona como casi todo libro romántico.
Las frases de este libro para resaltar, para meditar y creo que más para emplear son muy abundantes, el estilo es muy depurado y considero por ello bastante corta esta reseña. Es, como han apuntado algunos, una novela de crecimiento, como La educación sentimental de Flaubert en cierto modo. Octave conoce a su amigo Desgenais quien lo introduce en la parte digamos mala de las relaciones con las mujeres y ahí incluso también las meditaciones que surgen son imperdibles.
Luego viene un acontecimiento importante en la vida de Octave y no creo para nada estar haciendo spoiler pues conoce a Madame Pierson, cuyo nombre de pila es Brigitte, quien es desde luego la famosa escritora George Sand. Y aquí como antes en parte empieza todo ese rollo amoroso entre dos personas que parece que no saben lo que quieren. El personaje masculino inmaduro que ya he visto en Adolphe o en algunos escritos de Lamartine, que a mí me aburre regular pero viendo toda la obra en conjunto y el estilo de Musset es bastante digerible. Es desde luego una relación tóxica como muchas hubo y muchas habrá. Algunos críticos opinan que la novela hubiera terminado excelente en la tercera parte, discrepo, aunque tampoco es mala idea.
Debo también mencionar la excelencia, la perfección de esta hermosa edición de Cátedra. Siempre justifica su precio aunque aquí se pasaron por la minuciosidad de notas y el prólogo soberbio. En resumen la novela trata sobre la experiencia amorosa de George Sand y De Musset, él mismo le escribió en muchas oportunidades su intención de escribir un libro sobre ello. En parte me parece algo manido y un poco que le baja a los recursos de los escritores novelar de manera casi idéntica lo que les pasó en una novela, tan de los románticos, pero sería muy superfluo decir que esto se trata sólo de eso. Y por lo que leí de esta magnífica edición y aunque quería resistirme (jajaja) lo hermoso de las frases de Sand y las abundantes cartas que se escribieron ambos harán que lea la correspondencia que tuvieron algún día. Quién lo diría pero aunque se trate de esas relaciones que eran la comidilla de toda una época e incluso de generaciones posteriores y aunque muchos entran en el debate de tomar partido por uno de los amantes con lo que leí me basta para poder saber que puedo sacara bastante literatura de aquello. Italian حیفه که خوانندگان ایرانی با دیدن اسم «موسه » روی قفسه های کتاب فروشی چشمشون قلب نمیشه و هیچ حسی بهش ندارن ... تا شاید حتی انتخابش کنند.


اونم با این ترجمه حسابی !


آخرین کتاب سال ۹۹ Italian

A primeira metade do livro é maçante, mas a segunda metade é empolgante, tanto que você sente vontade de degolar o narrador. Rá! Agora só me resta ler o ponto de vista da George Sand para essa história. Italian A very beautiful book that you cannot leave until you reach the last page. Although it is a sad one, but the deep psychological depiction of human conflicting inner forces (i.e. thought and emotions)was done in uniquely beautiful way by a creative person. With my background in psychology, I felt that in this book Musset was highly skillful in describing a person's faulty ways of thinking (e.g. predicting future, catastrophizing, emotional reasining, and white and black way of looking at things).. I really enjoyed it..

On the other hand, I cannot but admire Alfred de Musset's poetic language. His words flow like a romantic music, in a dramatic expression. In one word.. It is a great book. Italian The opening chapters are a sweeping vision of the early nineteenth century, a grand statement of the zeitgeist to rival Gautier - ending in the heartbreaking and terribly contemporary notion of a generation who've lost the consolations of the past without yet being offered the rewards of the future. The brief closing chapter is a beautifully understated farewell. But between the two lie such a farrago of Red Pill whining, melodramatic mope and general shitty boyfriend behaviour as to make for very hard going. Women are confusing, are they, Octave? Well have you considered how your own interminable mood swings might feel to them, you tit? It's not that I demand sympathetic protagonists with responsible relationship behaviour, especially from the French; I love Dangerous Liaisons, Baudelaire, Huysmans. But that sort of dastardly misbehaviour is at least interesting and perpetrated with a certain flair, unlike this bell's endless nonsense, of which I could find plenty online were I inexplicably minded to look. Not that his lover is much better, to be fair.

And yet, there are glimmers of irony and hindsight throughout which, if not enough framing to salvage the moaning, at least make the protagonist slightly less trying than his acknowledged model, Goethe's Werther. And even when the novel is at its worst (that penultimate chapter, by which point mostly one neither agrees nor disagrees with what is being said, but merely wishes to exit the presence of the speaker) there are flares of brilliant writing (that grinding vision of the whole damned solar system!) which make one suspect de Musset may have become a bloody good writer once he got this autobiographical plaint out of his system.

(A note on the edition: I realised when I picked it up that it was the tie-in to what looked like a poor film adaptation, but only once underway did I read the small print and learn that Octave was played by Pete sodding Doherty. Even when Octave is at his most annoying, he doesn't deserve to have that slack-jawed pizzle attempting to convey his turbulent interior world on screen) Italian 2.5/5

edit: I decided to actually round the rating down. It's been a year and whenever I think about this book I can't help but cringe so I think it's fair.

Well, this was... something. After the first hundred pages I was seriously considering DNFing this one, but I ended up putting it aside for a while and coming back to it. About half way through the story got quite interesting and I started having hopes that it might turn into something other than constant monologues of self-pity and contempt for everyone around Octave (the main character) and himself.

Unfortunately, that was only for a bit and after meeting the main love interest it became a mush of constant suspicions, complaints, mood swings, and arguments, all exclusively from Octave, who just couldn't get his shit together for a single minute. Surprisingly, at this point I actually found myself flying through the pages, somewhat captivated by the melodramatic shitshow de Musset put together, but towards the end it was just exhausting and I was completely fed up with both the story and Octave.

The one redeeming quality of this novel is the writing, which is incredibly beautiful and poetic, the reading experience was at points like eating some exquisite chocolate. Since I'm a sucker for good writing I am rounding the rating up rather than down, but boy, am I glad that I'm done with this. Italian 3,5/5 Une écriture vraiment magnifique et une histoire très émouvante. J’ai beaucoup aimé suivre la relation de ces personnages et la manière dont elle est impossible en raison de la santé mental de Octave (qui devrait aller en thérapie). Le personnage de Brigitte m’a beaucoup touché et le livre avait des citations sublimes. Malheureusement, TROP de longueurs, à des moments j’avais juste envie de balancer le livre tellement c’était long et répétitif. Mais ça reste un roman/autobiographie? super cool et bien écrit!! Italian

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